Charleroi

M.Ancora a écrit:

Waterschoot a écrit:

Encore un inculpé ! (05/06/2007)
...

Mais bon dieu, n'y a-t-il pas un article de loi ou une jurisprudence permettant de démissionner tous ces escrocs, ces criminels (comment les appeler autrement, essayez d'en faire un millième comme citoyen) et de mettre la ville sous tutelle.

Pour toute autre chose qu'un parti politique, on n'aurait qu'une seule expression : Association de Malfaiteurs

C'est le terme exact.

Le palmarès des inculpations au sein de l'ancien Collège carolo


La plupart des membres de l'ancien Collège échevinal de Charleroi ont déjà été inculpés, en considérant le bilan des dossiers ouverts par la juge d'instruction Baeckeland à Charleroi et après l'inculpation ce jeudi de l'ancien échevin de l'Aménagement du Territoire Gérard Monseux (PS).

Carolorégienne
Les premières inculpations sont survenues à l'automne 2005, au moment de la découverte du dossier des logements sociaux de "La Carolorégienne". Trois échevins qui occupaient des fonctions à responsabilité dans cette société de logements sociaux ont été successivement inculpés: Claude Despiegeleer, échevin des Sports et administrateur délégué de "La Carolorégienne", Serge Van Bergen, échevin du Logement et vice président de "La Carolorégienne", et André Liesse, échevin des Affaires économiques et président de la société de logements.

Abus de biens sociaux, faux et usages de faux
Les inculpations ont été identiques dans chaque cas, évoquant des abus de biens sociaux, des faux et usages de faux et le non-respect des règles en matière comptable. Claude Despiegeleer a, à l'époque, effectué plus de quarante jours de détention préventive. Il a depuis lors été à nouveau inculpé, quand a été découvert le dossier de la chaudière qu'il avait faite installer dans sa maison de Carcassonne, par les services de la Ville et aux frais de celle-ci.

Carolo bis
Claude Despiegeleer a ensuite été une nouvelle fois inculpé dans ce que l'on a appelé le dossier "Carolo bis": il y était question d'argent qui avait transité de la caisse de la Régie communale autonome à "Charleroi Infra Sports", une structure chargée de redistribuer les fonds à des sociétés sportives.

ICDI
En mai 2006, c'est l'échevin Lucien Cariat qui a dû démissionner de ses fonctions et qui a été à son tour inculpé, ce qui lui a valu de passer 45 jours en détention préventive, pour des actes commis dans le cadre de sa présidence de l'ICDI, l'intercommunale de gestion des immondices de Charleroi. Là encore, il a été question d'abus de biens sociaux. Depuis lors, Lucien Cariat a été réinculpé pour avoir négligé de prendre les précautions nécessaires dans l'entreposage et le traitement de matières dangereuses, à l'ICDI, mettant ainsi en danger la santé humaine.

Bourgmestre Van Gompel
En octobre 2006, quelques jours après les élections communales, le bourgmestre Jacques Van Gompel était à son tour placé sous mandat d'arrêt pour détournement, faux et usage de faux par fonctionnaire public: il lui a été reproché d'avoir pris part à des "marchés saucissonnés" pour éviter les appels d'offres.

PV sur feuillets volants
Le week-end de la Pentecôte, c'est Jean-Pol Demacq, redevenu échevin dans le Collège actuel, qui a été inculpé de faux et usage de faux par fonctionnaire public, en même temps que l'ex-bourgmestre Jacques Van Gompel: il s'agit cette fois de procès-verbaux de Collège établis sur des "feuillets volants" et modifiés, ainsi que de "Collèges de signatures", c'est-à-dire de documents signés en blanc par des membres du Collège, auxquels s'ajoutaient ensuite des décisions prises en leur absence. Cette semaine, c'est l'ancien échevin de l'Etat-civil de la population et des Finances, Claude Bael, qui a été inculpé à son tour dans le même dossier, tout comme, jeudi, l'ancien échevin de l'Aménagement, Gérard Monseux.

3 rescapés
Seuls, actuellement, les anciens échevins Christian Renard (alors en charge de la Culture), Evelyne Druart (en charge de la personne handicapée) et Léon Casaert (en charge du 3e âge), aujourd'hui bourgmestre, n'ont pas été inculpés dans ces différents dossiers. Sept des anciens échevins et l'ancien bourgmestre font ainsi l'objet de diverses inculpations.

Responsables administratifs inculpés
Outre ces responsables politiques, plusieurs responsables administratifs ont été inculpés. C'est le cas de l'ancien Secrétaire communal Eric Lecomte et de l'ancien receveur communal Pierre Oversteyns, tous deux suspendus de leur fonctions, mais aussi de l'ancien chef de Cabinet du bourgmestre, Patrick Henseval (impliqué dans le dossier Carolo bis), et des hauts fonctionnaires tels que Patrick Roeland et Jean-Pol Incecca, inculpés dans le dossier des "marchés saucissonnés".

(belga)

L'ensemble du Collège carolo démissionnera mardi matin

Le Collège des bourgmestre et échevins de Charleroi, en ce compris Jean-Jacques Viseur, démissionnera mardi matin, a annoncé le bourgmestre Léon Casaert à l'issue d'une réunion des membres PS du Collège.

Les mandataires PS de la Ville de Charleroi ont ainsi décidé de répondre positivement à la demande du président de leur parti, Elio Di Rupo, mais aussi à la demande identique émise par le cdH. Cette décision a été prise dans l'intérêt de la Ville de Charleroi et de ses habitants, a tenu à préciser Léon Casaert. (belga)

Waterschoot a écrit:

L'ensemble du Collège carolo démissionnera mardi matin

Le Collège des bourgmestre et échevins de Charleroi, en ce compris Jean-Jacques Viseur, démissionnera mardi matin, a annoncé le bourgmestre Léon Casaert à l'issue d'une réunion des membres PS du Collège.

Les mandataires PS de la Ville de Charleroi ont ainsi décidé de répondre positivement à la demande du président de leur parti, Elio Di Rupo, mais aussi à la demande identique émise par le cdH. Cette décision a été prise dans l'intérêt de la Ville de Charleroi et de ses habitants, a tenu à préciser Léon Casaert. (belga)

Et après ils diront qu'ils ne sont pas scotché au PS

Trop sérieux ici. Je retourne sur l'autre forum...

Phil a écrit:

Trop sérieux ici. Je retourne sur l'autre forum...

C'est normal le Hainaut est fatigué.

Waterschoot a écrit:

L'ensemble du Collège carolo démissionnera mardi matin

Le Collège des bourgmestre et échevins de Charleroi, en ce compris Jean-Jacques Viseur, démissionnera mardi matin, a annoncé le bourgmestre Léon Casaert à l'issue d'une réunion des membres PS du Collège.

Les mandataires PS de la Ville de Charleroi ont ainsi décidé de répondre positivement à la demande du président de leur parti, Elio Di Rupo, mais aussi à la demande identique émise par le cdH. Cette décision a été prise dans l'intérêt de la Ville de Charleroi et de ses habitants, a tenu à préciser Léon Casaert. (belga)

Cela veut donc dire que si le PS n'avait pas connu cette défaite électorale, Elio aurait laissé aller et tout aurait continuer, donc il est complice.

Chastel: bourgmestre ou rien! (12/06/2007)

Deux possibilités pour le MR: un nouveau scrutin communal ou son favoris au commande

CHARLEROI Le député Olivier Chastel, ex-échevin carolo a estimé mardi à Charleroi que la meilleure solution, pour l'avenir de la ville de Charleroi, consisterait à organiser de nouvelles élections communales. Il a cependant précisé que si le MR était dans l'immédiat appelé au pouvoir communal, il n'accepterait que le poste de bourgmestre, et non pas un titre d'échevin.

"En octobre, on nous a volé les élections", a-t-il dit, évoquant ainsi le fait que le bourgmestre d'alors, Jacques Van Gompel (PS) avait été inculpé quelques jours après le scrutin. Expliquant sa position, Olivier Chastel a estimé que le conseil communal actuel n'était plus en phase avec l'opinion publique, comme en a encore témoigné le scrutin de ce dimanche; de plus, pour lui "on nous prépare à la Région un bricolage administratif pour remédier à la catastrophe du décret Courard".

Il s'est notamment interrogé sur la manière dont le bourgmestre pourrait être choisi, après la modification de ce décret, ou si on autorisait désormais à modifier un pacte de majorité dans les 18 premiers mois de l'installation d'un collège, ce qui n'est pas actuellement autorisé par ce même décret.

Evoquant plus particulièrement la position du MR au moment où des négociations vont débuter pour former la future majorité, Olivier Chastel s'est dit candidat au poste de bourgmestre, une fonction qu'il exercerait à temps plein, a-t-il précisé, rejetant d'avance l'éventualité pour lui d'être seulement échevin. "Si je devais devenir bourgmestre, j'assumerais ce mandat jusqu'à son terme, quelles que soient les autres propositions qu'on me ferait alors", a-t-il indiqué.

Il s'est également dit prêt à s'investir dans la relance du Comité d'action et d'animation économique de Charleroi, regroupant le monde politique et économico-social. Plus généralement, il a indiqué que le MR était prêt à revenir dans la majorité, mais pas à n'importe quelles conditions, rappelant notamment qu'il fallait "rompre avec le passé". Il a aussi rappelé qu'aux élections communales, le MR avait été plébiscité, un résultat encore confirmé par le scrutin législatif de dimanche dernier : "Charleroi va-t-elle se passer de la première famille politique de Wallonie ?", a-t-il demandé.

Il a également réclamé une mise à plat de toutes les attributions scabinales et une redistribution des responsabilités et de leur contenu : "Si on n'a accepte pas de rompre avec le passé, que le PS et le cdH s'occupent de la ville à deux", a-t-il encore lancé.

Evoquant l'obligation de démissionner en cas d'inculpation, Olivier Chastel a cependant fait remarquer que le cas de Philippe Van Cauwenberghe, inculpé la semaine dernière pour menaces était différent des autres, en ce qu'il n'avait "aucun rapport avec la gestion de la chose publique".

Parmi d'autres candidats bourgmestres on cite également les noms de Jean-Jacques Viseur (cdH) ou de Paul Ficheroulle (PS), la famille socialiste étant la plus importante à Charleroi. Ce dernier a cependant indiqué mardi ne "pas être demandeur". On cite également, de plus en plus souvent, le nom d'Eric Massin, dont le profil correspond, dit-on, aux exigences que devrait rencontrer la nouvelle équipe. Il faut dire aussi qu'en 48 heures, M. Massin a beaucoup payé: il a perdu son siège de député, sa charge de président de la fédération socialiste de Charleroi et son poste d'échevin.

http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/175108/chastel-bourgmestre-de-charleroi.html

Léon Casaert chez la juge

DUBOIS,FREDERIC - lundi 18 juin 2007, 10:00

Semaine décisive pour Charleroi. La justice pourrait clarifier la donne politique alors que Paul Magnette entame son tour des partis. De son côté, l'ancien bourgmestre carolo Léon Casaert est actuellement entendu par la juge.

On se doutait que la cadence effrénée maintenue par la juge d'instruction France Baeckeland depuis le début de ce mois de juin ne pouvait s'arrêter en chemin. Elle vient de le confirmer.

Après avoir inculpé de faux et usages de faux Jacques Van Gompel et Jean-Pol Demacq, entraînant le départ du MR de la tripartite, la magistrate a encore accéléré le rythme après les élections du 10 juin, convoquant un ancien échevin socialiste par jour dans son cabinet. La semaine dernière, Claude Despiegeleer, Lucien Cariat, Serge Van Bergen, Gérard Monseux et André Liesse ont ainsi été inculpés de faux et usages de faux par fonctionnaire public pour leur participation aux collèges « de signatures » qui ont émaillé la majorité absolue socialiste depuis 1993. L'ex-échevin des Finances Claude Bael n'a pas échappé à ce rouleau compresseur.

De mauvais augure, cette comparution avancée ?

Et l'on voyait mal la machine judiciaire épargner le bourgmestre Léon Casaert, devenu échevin des Fêtes et du 3 e Âge en 2000. Parachuté mayeur après l'arrestation de Jacques Van Gompel dans ce même dossier « Ville », l'ancien délégué syndical de la Sonaca avait reformé une équipe autour de lui, incluant deux échevins MR (Olivier Chastel et Philippe Sonnet) et un CDH (Jean-Jacques Viseur). Charleroi semblait repartie sur un bon pied. Léon Casaert jouait la transparence, portant toute irrégularité à la connaissance du Parquet de Charleroi. Mais le spectre d'une inculpation planait toujours au-dessus des « anciens », ceux qui avaient participé à l'ancienne majorité absolue comme Jean-Pol Demacq, Marc Parmentier et Léon Casaert lui-même.

Après l'éviction du premier, on pouvait encore se demander si les deux autres, qui ont pris le train en marche, pouvaient encore échapper au pire. Mais le calendrier de France Baeckeland ne laisse plus planer beaucoup de doutes. Alors que l'on prévoyait sa comparution pour le 28 de ce mois, Léon Casaert comparaîtra ce lundi devant la juge. Il sera suivi mardi de Marc Parmentier et de l'ex-échevine Evelyne Druart mercredi.

Ce remaniement est-il innocent ? Il arrange en tout cas Paul Magnette, chargé de reformer une majorité après qu'Elio Di Rupo ait décidé tardivement de mettre de l'ordre à Charleroi en ordonnant la démission du Collège carolorégien et la mise sous tutelle du Parti socialiste local.


http://www.lesoir.be/actualite/belgique/ce-lundi-leon-casaert-a-2007-06-18-535270.shtml

Marc Parmentier, 11e échevin carolo inculpé

7SUR7 UPDATE 17:34

Marc Parmentier, le président du CPAS de Charleroi inculpé mardi de faux et usage de faux par fonctionnaire public, est le onzième élu inculpé dans ce dossier des faux procès-verbaux de collèges échevinaux commis sous l'ancienne majorité homogène socialiste à Charleroi.

Marc Parmentier, élu conseiller communal après les élections d'octobre 1994, avait été réélu en octobre 2000. Il était devenu échevin en octobre 2006, en cours de législature, en raison de la démission forcée de Claude Despiegeleer, alors inculpé et incarcéré dans le dossier des logements sociaux de "La Carolorégienne". Devenu notamment échevin en charge du Logement, Marc Parmentier avait peu après demandé à être auditionné par les enquêteurs du Service judiciaire d'arrondissement pour s'expliquer sur un chantier en cours à la "Maison du logement", dont il avait la charge. Il avait en effet constaté que certaines irrégularités pouvaient y avoir été commises, et il tenait à informer la Justice de ce qu'il n'y était pour rien. Cette audition n'avait eu aucune suite judiciaire.

Marc Parmentier a été entendu mardi à propos du dossier des faux PV de collèges, qui se sont tenus entre 1993 et 2006, à des périodes variant selon le moment où les différents échevins ont exercé leurs fonctions. En ce qui concerne Marc Parmentier, cette période infractionnelle va d'octobre 2005 (moment où il a succédé à Claude Despiegeleer) à décembre 2006 (moment où le nouveau collège a été installé, avec de nouvelles pratiques de fonctionnement).

Le dossier des faux procès-verbaux a, en un peu plus de trois de semaines, suscité une série d'inculpations au sein de l'ancien collège échevinal de Charleroi pour faux et usage de faux : celles de l'ancien bourgmestre Jacques Van Gompel, et des ex-échevins Jean-Pol Demacq, Claude Despiegeleer, Serge Van Bergen, André Liesse, Claude Bael, Gérard Monseux, Lucien Cariat, Christian Renard. Lundi, c'est l'ancien échevin Léon Casaert, aujourd'hui bourgmestre de Charleroi, qui a également été inculpé. L'ex-échevine Evelyne Druart, aujourd'hui conseillère communale, sera entendue demain/mercredi dans le cadre du même dossier. (belga)

Jean-Jacques Viseur obtient le mayorat

LORENT,PASCAL;DANZE,HUGUES

vendredi 22 juin 2007, 00:07

Paul Magnette, désigné informateur par l'Union socialiste communale carolo, voulait un accord rapide. Le pacte de majorité a été signé jeudi soir au terme de nombreux revirements. Ce sera une tripartie PS-MR-CDH.


Jean-Jacques Viseur (CDH) sera bien le prochain bourgmestre de Charleroi. Il dirigera une tripartite associant son parti au PS (mathématiquement incontournable) et au MR. Une demi-surprise tant, ces dernières 48 heures, les valeurs des Réformateurs et d'Ecolo ont connu des fluctuations brutales. Jusqu'à ce dénouement inattendu qui sera officialisé ce vendredi.

Mardi. Paul Magnette, tuteur, désigné par Elio Di Rupo, de l'Union socialiste communale carolo, entame son boulot d'informateur. Le matin, il se rend au MR pour entendre les exigences d'Olivier Chastel. Les Réformateurs veulent conserver deux échevinats (comme c'était le cas avant qu'ils ne quittent le collège, au début de ce mois). Ils souhaitent gérer certaines compétences précises.

Après-midi, l'informateur communal prend langue avec le CDH puis avec Ecolo. Le parti centriste veut assainir le fonctionnement de la Ville et une rupture marquée avec le passé. A ce moment, Jean-Jacques Viseur ne réclame pas le mayorat. Les Verts, eux, avancent des exigences plus fortes : pas de cumul de mandats, l'abandon de l'allongement de la piste de l'aéroport de Gosselies et le renoncement à dédoubler la Nationale 5.

A la fin de la journée, Paul Magnette est convaincu qu'une seule formule est possible : une alliance PS-CDH-MR. Il prend contact avec Olivier Chastel pour une nouvelle entrevue le mercredi à 14 heures. Elle doit être décisive.

Mercredi. Paul Magnette se rend bien au rendez-vous avec le chef de file réformateur. Mais entre-temps, la donne politique a évolué. Elio Di Rupo a informé l'informateur de plusieurs éléments. D'une part, le CDH revendique le mayorat pour Jean-Jacques Viseur et plus d'échevins inculpés au sein du futur collège. Ce qui vaut notamment pour Philippe Van Cauwenberghe. Ces exigences doivent être rencontrées pour que les Humanistes soutiennent le décret Courard au Parlement wallon (lire ci-dessous). Ensuite, après des contacts avec Joëlle Milquet (CDH) et Jean-Michel Javaux (Ecolo), le président du PS souhaite que la piste de l'« Olivier » soit approfondie. Le tuteur du PS carolo se voit donc indiquer le chemin à suivre. Chez les Verts, le député Jean-Marc Nollet est revenu dans la négociation.

L'ambiance est tendue. Ainsi, lors d'une réunion entre socialistes carolos et Jean-Jacques Viseur, le ton monte. Renaud Moens, chef de cabinet adjoint de Léon Casaert, exige que l'échevin CDH affiche publiquement ses ambitions et les exigences de son parti.

Dans le courant de la matinée, Van Cau apprend le sort qui a été réservé à son fils une semaine auparavant à Namur. Et le double langage du CDH carolo qui prétend vouloir dissocier le cas de Philippe Van Cauwenberghe (inculpé pour un incident survenu lors de la campagne d'octobre 2006) et celui des échevins de l'ancienne majorité socialiste. Il fait savoir au boulevard de l'Empereur le mal qu'il pense d'un tel scénario. Selon certaines sources, la menace d'une dissidence socialiste à Charleroi est évoquée. Ce que l'intéressé dément.

Jeudi. La journée démarre sur les chapeaux de roues. Les auditions prévues par les enquêteurs de la police fédérale dans le dossier du fonds de pension de l'ISPPC laissent craindre un nouveau séisme politique. Au terme d'une nouvelle entrevue, PS et CDH en sont convaincus : il faut aller vite et proposer un nouveau pacte de majorité. Avant le « séisme » redouté de l'ISPPC. En matinée, Véronique Salvi (CDH) est chargée de confirmer devant les médias la position de son parti. Dans l'après-midi, Paul Magnette rencontre à nouveau Ecolo. Mais les Verts veulent débattre plus longuement du contenu de l'accord. Demande incompatible avec la rapidité voulue par PS et CDH.

Paul Magnette se tourne alors vers le MR. En fin d'après-midi, les fines lames des trois partis se retrouvent à l'hôtel de ville. Peu après 19h15, les négociateurs se quittent. Officiellement, il n'y a pas encore d'accord. Officieusement, on connaît la clé de répartition de la tripartite bis carolo : sept échevinats et la présidence du CPAS au PS, deux échevinats au MR. Le CDH, lui, obtient le mayorat et un autre poste d'échevin. Historique ! Jean-Jacques Viseur va devenir le premier bourgmestre non socialiste de Charleroi depuis la fusion des communes (1977).

Reste à habiller l'union d'un romantisme de bon aloi.

A pied sur tous les fronts

SAUSSEZ, ISABELLE - vendredi 03 août 2007, 08:49

Charleroi. Les régiments des Chasseurs à pied, installés à la caserne Trésignies, étaient de toutes les batailles depuis 1830.

Le 3 août. Une date gravée à jamais dans l'histoire des Chasseurs à pied. Il y a 93 ans, le 1 er Chasseurs à pied et son dédoublement, le 4 e Chasseurs à pied, quittaient Charleroi, leur ville de garnison, pour rejoindre le front et s'opposer à l'envahisseur allemand. La mort les attendait au bout du voyage. Quelque 1.566 Chasseurs perdirent la vie lors d'une terrible bataille sur le site du Sart Tilman à Liège. Cet après-midi, des civils, des militaires et des personnalités politiques participeront à la traditionnelle cérémonie d'hommage à ces victimes de guerre. 1.566 hommes. C'est la plus lourde perte qu'aient subie, sur une seule bataille, les régiments de chasseurs.

Créés par le régent de Belgique Surlet de Chokier en 1830, les trois régiments de Chasseurs à pied ont été de toutes les guerres. Depuis la Révolution belge jusqu'aux opérations en ex-Yougoslavie, ils ont contribué à reconquérir ou maintenir la liberté. Ou simplement la dignité. Casernés à Charleroi, ils ont initié ou participé à d'impressionnants et nécessaires élans de solidarité militaire : au Bois du Cazier en 1956 ou encore à l'hôpital de Châtelet menacé d'inondations en 1961.



Longtemps considérés comme de « simples éclaireurs », les Chasseurs n'étaient, dans les années qui ont suivi leur création, pas casernés. Il a fallu attendre les années 1850 pour assister à la formation de garnisons. Le Hainaut en comptait trois. « À la fin du 19 e siècle, le premier Chasseur à pied était à Charleroi, le 2 e chasse à Mons et le 3 e à Tournai », explique Christian Dupuis, ancien Chasseur à pied et membre de l'Amicale carolo. À l'issue de la deuxième guerre mondiale, les troupes montoises et carolorégiennes ont échangé leurs casernes. Il se dit que des femmes d'officiers auraient un peu trop « sympathisé » avec l'ennemi pendant la guerre. Pour éviter l'esclandre, l'armée aurait décidé d'éloigner l'ensemble des troupes des régions des forfaits.

Un musée à la caserne

Jusqu'en 1976, date de son départ pour Siegen, le 2 e régiment de Chasseurs à pied était installé dans la caserne Trésignies, du nom d'un colonel, héros national, tombé au champ d'honneur à Pont Brûlé le 26 août 1914. Mais les Chasseurs continuent d'habiter l'âme de la caserne, à travers le musée qui leur est entièrement dédié. On peut y découvrir des uniformes d'époque, des pièces de collection, des photos, des armes et autres coupures de presse : « Bizarrement, nous avons plus d'archives de la Grande Guerre que de la Deuxième Guerre mondiale », commente encore Christian Dupuis. Aucune période de l'histoire des Chasseurs à pied n'est néanmoins oubliée. Le musée ouvrira ses portes à l'occasion des Journées du Patrimoine les 8 et 9 septembre.

Intrusion chez Ingrid Colicis (12/08/2007)

Les visiteurs ont tout retourné, sans rien voler : intimidation ?

CHARLEROI Qui en veut à Ingrid Colicis ? C'est la question que tout le monde se pose depuis que des visiteurs mal intentionnés se sont introduits par effraction au domicile de la nouvelle échevine des Sports de Charleroi.
C'est hier matin qu'un passant a constaté que la grande porte en bois d'un immeuble de la rue d'Assaut, en bordure du petit ring carolorégien, avait été fracturée, sans doute au pied-de-biche. Une habitation où la jeune réformatrice du parti socialiste tient à la fois son bureau et son domicile privé.
Partie en France pour quelques jours de vacances bien mérités, elle était absente ce samedi lorsque des individus se sont introduits chez elle. "Ils ont tout retourné, notamment les dossiers", explique Gaspard Quinoux, le beau-père d'Ingrid Colicis. "Ils n'ont apparemment rien emporté. Les ordinateurs sont toujours là. Apparemment, ça ne les intéressait pas. Par contre, ils ont dévasté la chambre de la fille d'Ingrid et de celle de son compagnon. Ça ressemble plus à de l'intimidation qu'à un cambriolage".
Hypothèse confirmée puisque sur le bureau, à côté des PC toujours présents, les intrus ont déposé une Libre Match ouverte, avec une photo de Philippe Van Cauwenberghe en gros plan.
Pour rappel, Ingrid Colicis a remplacé ce dernier à l'échevinat des Sports après son inculpation dans un dossier privé.
Vengeance de militants ? Certains se sont déjà montrés vindicatifs, allant parfois jusqu'à de petites agressions personnelles. Mais cette fois, cela semble trop gros.
À l'annonce de la nouvelle, Philippe Van Cauwenberghe a d'ailleurs explosé de colère. Il décline évidemment toute responsabilité dans cette affaire.
Hier matin, le laboratoire de la police fédérale est descendu sur place pour relever les éventuelles empreintes laissées par les intrus. Une enquête a été ouverte par la police locale de Charleroi.

F. D.

http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/180629/intrusion-chez-ingrid-colicis.html

16 08 07 Charleroi : c'est reparti pour un tour !

Trois anciens échevins temporaires carolos inculpés

Serge Beghin, Viviane Vanacker et Bernard Van Dyck, tous trois échevins de l'ancien collège échevinal de Charleroi et qui avaient temporairement succédé à des collègues inculpés, ont été inculpés à leur tour jeudi par la juge d'instruction Baeckeland, à Charleroi, de faux et usage de faux par fonctionnaire public, dans le dossier dit des "collèges de signatures" et des faux PV de collège.

Serge Beghin était devenu échevin le 29 juin 2006, en remplacement de Lucien Cariat, qui était à l'époque incarcéré et qui reste notamment inculpé dans le dossier de l'ICDI de faux, usage de faux, abus de biens sociaux et détournement. Viviane Vanacker était, elle, devenue échevine une première fois le 7 mars 2006, en remplacement de Serge Van Bergen, impliqué dans le scandale de "La Carolorégienne", et qui avait été inculpé le 20 octobre 2005 de faux et usage de faux par fonctionnaire public, abus de biens sociaux et infraction aux lois sur la comptabilité. Serge Van Bergen avait, après cette inculpation, refusé de démissionner de ses fonctions d'échevin et il en avait finalement été écarté par une motion de méfiance votée par le conseil communal le 7 mars.

Il avait alors introduit en extrême urgence un recours devant le Conseil d'Etat à la suite de cette motion de méfiance, et il avait été suivi, le Conseil d'Etat cassant la décision du conseil communal. Serge Van Bergen avait donc été réintégré dans ses fonctions. Le 29 juin suivant, le Conseil communal votait une nouvelle motion de méfiance, et écartait à nouveau Serge Van Bergen de son mandat scabinal, ce qui avait valu à Viviane Vanacker d'être réinstallée échevine. Bernard Van Dyck était devenu échevin le 19 octobre 2005, en remplacement d'André Liesse, lui aussi impliqué dans le dossier de "La Carolorégienne". André Liesse était président de cette société de logements sociaux, et il avait été également inculpé de faux et usage de faux par fonctionnaire public, abus de biens sociaux et infraction aux lois sur la comptabilité.

Serge Beghin avait été à nouveau choisi par le PS après les élections d'octobre dernier, pour siéger dans la première mouture du collège communal qui avait été installé le 4 décembre. Il en avait cependant été écarté, lors du remaniement qui avait vu le PS perdre le maïorat, en juillet dernier. Le dossier qui vaut aux trois anciens échevins d'être entendus est celui des procès-verbaux de collège établis sur des "feuillets volants" et qui auraient été modifiés, ainsi que de "collèges de signatures", c'est-à-dire de documents qui auraient été signés en blanc par des membres du collège, et auxquels se seraient ajoutées ensuite des décisions prises en leur absence. Tous les autres membres de l'ancien collège, à commencer par l'ancien bourgmestre Jacques Van Gompel, et qui étaient tous socialistes, ont été inculpés de faux et usage de faux par fonctionnaire public dans ce dossier, et notamment Léon Casaert, qui a été bourgmestre de décembre à juillet dernier. (belga)

Boh, ca deviens comme le Proche Orient, l'Irak, y tout le temps quelque chose, donc on s'habitue...

En fait, la Justice devrait arrêter tout le monde et ne libérer si besoin qu'au fur et à mesure....
On gagnerait du temps.

Charleroi veut garder la montagne
Malgré les rumeurs, la ville de Charleroi ne se séparera pas de Marcinelle-en-Montagne

CHARLEROI Jean-Jacques Viseur a été très clair, ce week-end, sur ce point : il n'est pas question que la ville de Charleroi se débarrasse du domaine alpin de Marcinelle-en-Montagne. Ce site, composé de quatre chalets et de deux remontées mécaniques est situé en Savoie sur un versant de la chaîne des Aravis, face au majestueux Mont-Blanc. Il avait été acheté dans les années 60 par les dirigeants carolorégiens de l'époque afin de permettre aux élèves des écoles communales de découvrir la montagne et le ski.

L'objectif était donc clairement social. "Et il est toujours d'actualité", rétorque le nouveau mayeur. "Pour de nombreux enfants, cette classe de neige reste l'unique possibilité de découvrir la montagne. Nous pratiquons des prix variables selon les revenus des parents. C'est l'avantage de cette structure. Il faut la préserver".

Mais les rumeurs n'arrivent jamais seules. À Charleroi, certains bruits courent. La ville penserait à se séparer de Marcinelle-en-Montagne.

Le bourgmestre avoue effectivement que des analyses sont en cours pour déterminer concrètement quels sont les coûts et les charges engendrés par le maintien de cette activité, pour la ville de Charleroi. "Nous maintiendrons toute cette infrastructure, mais il est clair que je ne souhaite pas que les coûts soient disproportionnés par rapport à l'objectif poursuivit. Nous établirons clairement le budget à l'ordinaire et à l'extraordinaire".

Une meilleure maîtrise des coûts

Le bourgmestre n'a pas souhaité dévoiler de chiffres. Mais l'amorce de cette réflexion prouve que des données inquiétantes ont inéluctablement fait réagir le bourgmestre, en tant que fin financier. "À la lecture des résultats, nous tenterons de dégager des solutions, pour que cette activité soit moins lourde financièrement pour la ville de Charleroi. Peut-être ferons-nous appel à d'autres communes pour former une intercommunale qui gérera le domaine en collaboration avec Charleroi. C'est une des pistes à étudier. Peut-être devons nous réfléchir à une extension des activités sur le site pour accroître sa rentabilité".

Des solutions devront donc être apportées. Au sein du collège, les avis semblent toutefois partagés sur l'utilité du site. Latifa Gahouchi, échevine PS de l'Enseignement, elle, a déjà prévenu. "Il n'est pas question que l'on touche à Marcinelle-en-Montagne. Je me battrai pour le conserver."

M.I.G.

Marcinelle-en-Montagne reviendrait-elle trop cher à la ville ? Des analyses sont en tout cas en cours pour déterminer les coûts et les charges engendrés par cette activité pour Charleroi. (DR)


http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=741834

Si cela ne tenais qu'a moi : à vendre DIRECTEMENT.
Il est grand temps que les pouvoirs publics se concentrent sur leur mission PREMIERE, et de le faire CORRECTEMENT avant de s'éparpiller dans des tas de choses inutiles.

Je ne suis jamais partit en vacances,
Je n'ai jamais été à la montagne,
et je n'en suis pas malheureux pour autant.

Que l'on aprenne donc au petits carolos à lire, écrire, et calculer corretement, ce qui leur servira de bonne base, pour pouvoir travailler plus tard et s'offrir des vacances.

VoisinDuHainaut a écrit:

Si cela ne tenais qu'a moi : à vendre DIRECTEMENT.
Il est grand temps que les pouvoirs publics se concentrent sur leur mission PREMIERE, et de le faire CORRECTEMENT avant de s'éparpiller dans des tas de choses inutiles.

Je ne suis jamais partit en vacances,
Je n'ai jamais été à la montagne,
et je n'en suis pas malheureux pour autant.

Que l'on aprenne donc au petits carolos à lire, écrire, et calculer corretement, ce qui leur servira de bonne base, pour pouvoir travailler plus tard et s'offrir des vacances.

Bien dit ça

Phil a écrit:

VoisinDuHainaut a écrit:

Si cela ne tenais qu'a moi : à vendre DIRECTEMENT.
Il est grand temps que les pouvoirs publics se concentrent sur leur mission PREMIERE, et de le faire CORRECTEMENT avant de s'éparpiller dans des tas de choses inutiles.

Je ne suis jamais partit en vacances,
Je n'ai jamais été à la montagne,
et je n'en suis pas malheureux pour autant.

Que l'on aprenne donc au petits carolos à lire, écrire, et calculer corretement, ce qui leur servira de bonne base, pour pouvoir travailler plus tard et s'offrir des vacances.

Bien dit ça

Je suis du même avis.

De plus, un enfant = un enfant

Cette inégalité entre école libre et école communale est scandaleuse.

A ce que je sache, les parents qui mettent leurs enfants dans les écoles libres paient AUSSI taxes et impots (si pas plus).

Waterschoot a écrit:

De plus, un enfant = un enfant

Cette inégalité entre école libre et école communale est scandaleuse.

A ce que je sache, les parents qui mettent leurs enfants dans les écoles libres paient AUSSI taxes et impots (si pas plus).

Il faut rester "objectif" dans cette question délicate.
Les Ecoles LIBRES recoivent des subvention de l'Etat, pour le paiement des enseignants, pour le fonctionnement en général, et aussi pour la rénovation des bâtiments.

Les municipalités sont tenues d'avancer, si elle le font pour leurs écoles communales, les frais de surveillance de midi et de garderie des écoles libres, en attandant un remboursement de la part de la communauté.

il est vrai à coté de cela que les villes et communnes entretienne sur fond propre des bâtiments.

Bien que on ne parviendra pas à mettre fin au système luxueux d'école "Libre"-"Officielle", je pense qu'il y auarit déja moyen de faire des économies dans l'officiel : Commune, Province et communauté, il y a moyen de réduire la facture!

Le fils de Cariat avait menti sur ses diplômes

Le directeur d'exploitation de l'ICDI, Luc Cariat, fils de Lucien Cariat, a abusé sa hiérarchie en affirmant être titulaire d'un diplôme dont il n'a en réalité jamais disposé. Une note interne de l'intercommunale de collecte et de destruction des immondices de Charleroi (ICDI) parle d'une grave imposture, d'un "manquement inacceptable".

Luc Cariat affirmait être titulaire d'un diplôme de l'enseignement supérieur en sciences sociales, obtenu près de la Haute Ecole libre de Bruxelles. Mais cette dernière indique que l'intéressé n'a été inscrit dans l'établissement que pendant les années académiques 89-90 et 90-91 en première année "assistant social" et qu'il a échoué à chacune de ses tentatives, révèle Le Soir.

Cette fausse déclaration lui a permis d'obtenir un emploi d'attaché dans l'intercommunale en 1992, alors que son père était président de l'intercommunale, mais l'a aussi autorisé à poursuivre une carrière correspondant à celle d'un agent porteur d'un diplôme de l'enseignement supérieur. Il occupe ainsi l'un des quatre postes de management de l'ICDI tout à fait indûmen

Abus de confiance? Faux et usage de faux?
Quel doit être le chef d'inculpation?