Comment réagissez vous suite à la lecture de cet article ?
Que ressentez vous face à cette loi qui est déjà d'application chez nous, même si légèrement différente sur les peines.
Ce texte permet en tout cas de mieux comprendre la portée de cette loi et des verrous qu'elle met en place quitte à bafouer les droits de ceux qui s'y opposent.
A titre personnel je rejoint pleinement les auteurs de ce texte et j'y ajoute ne jamais faire passer ses ambitions personnelles avant la foi car si on le fait on n'a plus le droit de se présenter comme ayant la foi. (Pour ceux qui ne sont pas croyants on peut considérer la foi en toute cause)
La « loi sur l’homophobie » au Brésil impliquerait une persécution religieuse
Un projet de loi sur l’homophobie proposée par l’assemblée des députés du Brésil, et visant à punir comme un crime tout type de rejet de l’homosexualité a été soumis au vote des membres du Sénat fédéral le 15 mars.
Les sénateurs ont toutefois, pour l’instant, refusé de procéder au vote, apparemment en raison du nombre important de messages de courrier électronique et d’appels téléphoniques reçus ces derniers jours, de la part de citoyens appelant à renoncer à ce projet.
Selon l’avocate et présidente de la Fédération de Sao Paolo des Mouvements en Défense de la Vie, Maria das Dores Dolly Guimarães, si ce projet était voté, « outre les droits prévus dans la Constitution à l’intention de tout citoyen, la personne homosexuelle, par le simple fait d’être homosexuelle, obtiendra des privilèges ».
« L’homosexualité cessera d’être un vice pour devenir un mérite. Et qui osera critiquer ce comportement sera traité comme un criminel », a-t-elle affirmé.
L’avocate souligne que « les premiers à subir cette persécution seront les chrétiens », et cite en exemple quelques articles de la loi.
« Le projet de loi envisage de punir par 2 à 5 ans de réclusion toute personne ayant osé interdire ou empêcher la pratique publique d’un acte obscène (‘manifestation d’affection’) de la part de personnes homosexuelles (art. 7) », explique-t-elle.
Toute personne qui licenciera la baby-sitter de ses enfants après avoir découvert qu’elle est lesbienne (art. 4), sera passible de la même peine.
« Quant au prêtre qui, au cours d’une homélie, aurait condamné l’homosexualité, son comportement sera évalué dans le cadre de l’art. 8. (‘action ... contraignante ... d’ordre moral, éthique, philosophique ou psychologique’) », poursuit-elle.
« Un recteur de séminaire qui refusera l’entrée au séminaire à un étudiant homosexuel sera passible d’une peine de 3 à 5 ans de réclusion (art 5) ».
Le rapporteur, la sénatrice Fátima Cleide, a exprimé un avis favorable au sujet du projet de loi, le 7 mars dernier.
La présidente de la Fédération de Sao Paolo des Mouvements en défense de la vie remet en cause la loi en rappelant que le Code pénal brésilien défend déjà celui qui se sent offensé dans son honneur.
Source : Zenit.org/Blogdei